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L’empreinte carbone est un indicateur qui permet de quantifier les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par une activité, un produit ou un service, tout au long de son cycle de vie. Elle se mesure en unités de CO2 équivalent (CO2e), qui permettent de prendre en compte l’impact des différents GES en les ramenant à une unité commune. Dans le secteur du bâtiment, l’empreinte carbone est un outil essentiel pour évaluer et réduire l’impact environnemental des projets de construction et de réhabilitation.

Les 3 scopes Carbone

Pour mesurer l’empreinte carbone d’une activité, il est courant de distinguer trois “scopes” ou niveaux d’émissions de GES :

  1. Scope 1 : Ce scope regroupe les émissions directes de GES, c’est-à-dire celles qui sont générées par les sources contrôlées ou détenues par l’entité responsable de l’activité. Dans le secteur du bâtiment, cela peut inclure les émissions liées à la consommation de carburant ou de gaz naturel pour le chauffage, par exemple.

Empreinte carbone Empreinte carbone

  1. Scope 2 : Le scope 2 concerne les émissions indirectes liées à la consommation d’énergie achetée, telle que l’électricité, la chaleur ou la vapeur. Ces émissions sont générées en amont, lors de la production et de la distribution de l’énergie consommée par l’activité.

Empreinte carbone Empreinte carbone

  1. Scope 3 : Enfin, le scope 3 englobe les autres émissions indirectes qui sont liées à l’ensemble de la chaîne de valeur de l’activité, mais qui ne sont pas directement contrôlées par l’entité responsable. Dans le secteur du bâtiment, cela peut inclure, par exemple, les émissions liées à l’extraction et au transport des matériaux, à la fabrication des produits et équipements, ou encore à la déconstruction et à la gestion des déchets.

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La neutralité carbone

La neutralité carbone est un objectif visant à compenser les émissions de GES d’une activité par des actions de réduction ou de séquestration du carbone, de manière à atteindre un bilan net nul. Cela signifie que les émissions résiduelles, une fois que toutes les mesures de réduction ont été mises en œuvre, sont compensées par des projets de séquestration du carbone, tels que la plantation d’arbres ou la restauration des sols. Atteindre la neutralité carbone est un enjeu majeur pour lutter contre le changement climatique et respecter les engagements de l’Accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C à l’horizon 2050.

Il est important de souligner que la neutralité carbone ne peut être atteinte que dans le cadre d’un écosystème qui compense les émissions de carbone générées par une activité. Il ne suffit pas de réduire ses émissions à la source ; il faut également compenser les émissions résiduelles en participant à des projets de séquestration du carbone ou en soutenant des initiatives de transition énergétique et d’économie circulaire.

Ainsi, la neutralité carbone ne peut être considérée comme un objectif isolé, mais doit être intégrée dans une démarche globale de développement durable et de responsabilité environnementale, qui prend en compte l’ensemble des impacts et interactions entre les activités humaines et les écosystèmes naturels. La coopération entre les différents acteurs et secteurs, ainsi que le partage des connaissances et des bonnes pratiques, sont essentiels pour construire un avenir décarboné et résilient.

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